Le cœur de notre communauté pendant la COVID

Les coalitions autochtones et les centres d’amitié s’avèrent des partenaires fiables en matière de santé, de mieux-être et d’intervention face à la pandémie.

Plus forts ensemble
La pandémie de la COVID-19 a démontré que les groupes autochtones du Canada ont su apporter un soutien constant à leurs communautés tout au long de la pandémie, malgré les lacunes dans les programmes et les services des gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux. De nombreuses coalitions autochtones en milieu urbain et leurs organisations membres ont lancé des initiatives dans leurs communautés et leurs environs pour combler ces lacunes. En général, les organisations autochtones en milieu urbain de toutes les provinces et de tous les territoires sont sous-financées. Alors qu’il était nécessaire, même avant la pandémie, de demander des services, « il n’y a que peu, voire aucune augmentation du financement versé par le gouvernement aux organisations » et « la demande dépasse les fonds disponibles pour soutenir les Autochtones vivant en milieu urbain pendant la pandémie de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) » (Collier, 2020).

La culture au cœur de la guérison
Les groupes autochtones ont apporté un soutien de première ligne à leurs communautés pour ralentir la propagation du virus, notamment en gérant des services de désinfection et de nettoyage et en assurant le fonctionnement des abris d’urgence et des centres de vaccination. Les cliniques de vaccination dirigées et desservies par des Autochtones, par l’intermédiaire du centre Ma Mawi Wi Chi Itata de Winnipeg, au Manitoba, ont été très efficaces et ont fait honneur à leur capacité d’offrir familiarité et sécurité à leur peuple (Winnipeg Indigenous Executive Circle, 2022). Depuis le début de la pandémie, la connexion à la culture est un élément majeur qui aide à la guérison, sans oublier que cette connexion a également été l’un des moyens les plus significatifs par lequel les peuples autochtones ont survécu à des centaines d’années de colonialisme, d’injustice et de racisme. Parmi les initiatives prises au niveau culturel, mentionnons la transposition de certaines activités qui avaient traditionnellement lieu en personne vers le virtuel.

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